DOSSIER SPECIAL

 

 

 

 

 

 

 
Prêt pour le DTM ! 08/04/02
 
 
 
 
 
 
  Bonjour à tous,


C'est de Genève, et le nez dans le guidon du DTM, que je vous écris aujourd'hui. Le début de ma saison approche : c'est pour le 21 avril. Je me prépare donc du mieux possible : sport tous les jours, la plupart du temps à Chamonix. Trois quarts d'heure de route suffisent pour avoir accès au domaine skiable et je mets à point d'honneur à m'y rendre souvent.

Question pilotage, je dois encore me faire au comportement particulier des voitures de DTM. On ne réduit pas facilement au silence 13 années de pilotage en F1 ! Mon seul petit problème, aujourd'hui, réside au freinage : l'entrée en virage est encore un peu difficile, car je freine en moyenne 9 mètres... trop tard. Cela vous étonne ? Selon les circuits, c'est un handicap. J'ai tourné sur bon nombre de pistes différentes depuis cet hiver, et je me suis rendu compte que le phénomène était pénalisant sur des revêtements n'offrant que peu d'adhérence. J'ai encore un peu de temps pour corriger le tir. Dès demain, par exemple, je mène une série de tests de départ en Allemagne.

Je l'ai dit et répété, je n'aborde pas le DTM comme une discipline au rabais. Je suis toujours aussi motivé, même si la pression est moins forte qu'en F1. La compétition me manque ! Je me dois de donner le maximum. Les gens de Mercedes sont tellement attentifs à mon confort que c'est mon devoir que d'être au top.


La F1 ? Bien sûr que je la suis encore de très près. Le niveau de compétitivité est plus haut que jamais, et la bataille entre les meilleures équipes est passionnante. Seul bémol : la rivalité entre Michael Schumacher et Juan Pablo Montoya assombrit un peu le début de championnat. J'aimerais voir leurs passes d'armes durer plus de dix secondes ! Je crois que ces deux-là devraient s'enfermer dans une pièce pendant deux heures et mettre les choses à plat, pour repartir du bon pied. Leurs accrochages sont un peu frustrants pour les spectateurs.

Vous me reverrez dans un paddock de F1 à Barcelone. J'irai y saluer mes nombreux amis. D'ici là, j'aurai peut-être une bonne nouvelle à vous annoncer. Chut, je ne vous ai rien dit...

A bientôt, et merci encore pour tous vos messages d'encouragement,

Jean
 
 
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